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États-Unis: Donald Trump freine le train à grande vitesse en Californie
États-Unis: Donald Trump freine le train à grande vitesse en Californie

24 Heures

time13 hours ago

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États-Unis: Donald Trump freine le train à grande vitesse en Californie

Donald Trump a annulé les financements fédéraux pour le projet de ligne à grande vitesse entre Los Angeles et San Francisco. Publié aujourd'hui à 05h31 Lancé il y a 15 ans, le projet de ligne à grande vitesse entre Los Angeles et San Francisco est encore loin d'être terminé. AFP Donald Trump a annoncé mercredi l'annulation de plusieurs milliards de dollars de financements fédéraux prévus pour la construction en Californie de la ligne à grande vitesse entre Los Angeles et San Francisco, projet lancé il y a plus de 15 ans et qui accumule les retards. «Plus un seul centime des fonds fédéraux ne sera consacré à cette arnaque», a lancé le président américain sur son réseau Truth Social. «Il s'agissait d'un projet mal conçu et inutile, et d'un gaspillage total de l'argent des contribuables, mais c'est désormais terminé», a-t-il ajouté. Le rêve d'un train reliant Los Angeles et San Francisco en seulement 2 h 40 est devenu une véritable arlésienne aux États-Unis. Lancé en 2008, le projet a commencé la pose des premiers rails seulement début 2025, après de multiples retards et dérives budgétaires. «Train qui ne mène nulle part» Pendant son premier mandat, Donald Trump avait déjà annulé les financements fédéraux en sa faveur. La Californie avait contesté cette décision en justice, mais l'ex-président Joe Biden avait rétabli les fonds après son élection. Début juin, la nouvelle administration Trump a menacé d'annuler quatre milliards de dollars de financements alloués au projet, après un rapport de l'autorité fédérale du transport ferroviaire (FRA) concluant qu'il n'y avait pas de «chemin viable» pour compléter le tronçon initial de la ligne avant la date limite fixée à 2033. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Nous mettons fin dès AUJOURD'HUI au financement fédéral de ce train qui ne mène nulle part», a confirmé mercredi le ministre des Transports Sean Duffy sur X. «Le coût est passé de 33 milliards de dollars à 135 milliards de dollars, sans date d'achèvement en vue», a-t-il dénoncé. Nouveaux retards «La Californie envisage toutes les options possibles pour lutter contre cette action illégale», a réagi le gouverneur de Californie Gavin Newsom dans un communiqué. L'annulation des fonds est un coup dur pour le projet, car elle se traduira nécessairement par de nouveaux délais et une nouvelle envolée des coûts à cause de l'inflation. Contrairement à l'Europe ou l'Asie, le train est le parent pauvre des transports aux États-Unis. Les infrastructures sont la plupart du temps inexistantes, et les rares lignes en service sont souvent lentes et peu fréquentes. La première LGV du pays, prévue entre Los Angeles et Las Vegas, doit néanmoins voir le jour d'ici 2028, à temps pour les Jeux olympiques. En lire plus sur Donald Trump Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Jamais Gavin Newsom, gouverneur de Californie, n'était allé aussi loin pour qualifier Donald Trump
Jamais Gavin Newsom, gouverneur de Californie, n'était allé aussi loin pour qualifier Donald Trump

Le HuffPost France

timea day ago

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Jamais Gavin Newsom, gouverneur de Californie, n'était allé aussi loin pour qualifier Donald Trump

ÉTATS-UNIS - Visiblement excédé, Gavin Newsom s'est lâché. Alors que la garde nationale a été déployée à Los Angeles depuis juin face aux manifestations contre la politique migratoire de Donald Trump, le gouverneur démocrate de Californie a laissé parler son cœur. Interrogé sur ce qu'il pensait du président américain dans une interview du Shawn Ryan Show (de la chaîne YouTube du même nom) lundi 14 juillet, et repérée par nos confrères du HuffPost américain, Gavin Newsom a accusé Donald Trump de traiter la ville de Los Angeles comme si elle était « assiégée » et a déclaré qu'il « tentait de détruire » l'État de Californie. Rappelant qu'il n'avait pas besoin de la force militaire pour maintenir la paix, Gavin Newsom a critiqué la gestion de la situation par la garde nationale. « Ils sont assis là, sur des chevaux avec des drapeaux américains, à courir sur des terrains de foot, effrayant des enfants qui jouent au foot en pleine journée dans un camp d'été. Pour quoi faire ? Juste par endurance », a-t-il dit, amer. « Comment expliquer ça à mon enfant ? » C'est là que le démocrate a dérapé. « C'est de la faiblesse déguisée en force. C'est ce que je n'aime pas chez ce fils de pute. Vraiment pas », a-t-il déclaré en parlant de Donald Trump, avant d'ajouter : « pardonnez-moi, je sais que c'est le président des États-Unis ». Gavin Newsom semble en vouloir très personnellement au président américain, notamment à cause du surnom que ce dernier lui donne en public, « Newscum » (« ordure » en français) et qui a des répercussions sur la vie de ses enfants à l'école. « Comment expliquer ça à mon enfant ? Les amis de mes enfants les traitent d''ordure'. Je comprends, car on m'a traité comme ça en cinquième, mais pas par une personne de 79 ans », a-t-il déploré, invitant, excédé, le président américain à « faire preuve d'un meilleur comportement, mec ». Pour Gavin Newsom, cette tension entre eux ne pourra être résolue que lorsque Donald Trump « n'aura plus aucune attention ». La moitié de la garde nationale levée à Los Angeles À noter que le ministère américain de la Défense a annoncé mardi 15 juillet avoir ordonné le retrait de la moitié des 4 000 militaires de la Garde nationale à Los Angeles, plus d'un mois après leur déploiement. « Grâce au renfort de nos troupes, le chaos diminue à Los Angeles », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, dans un communiqué. « En conséquence, le ministre (Pete Hegseth) a ordonné que 2.000 membres de la Garde nationale de Californie soient relevés de leur mission de protection fédérale », a-t-il ajouté. Donald Trump a également ordonné la mobilisation de 700 Marines en renfort de la Garde nationale afin de faire face aux protestations, largement pacifiques mais dont certaines ont dégénéré, contre des arrestations d'immigrés par la police fédérale de l'immigration (ICE).

Aux États-Unis, un ouvrier meurt après une descente de la police de l'immigration près de Los Angeles
Aux États-Unis, un ouvrier meurt après une descente de la police de l'immigration près de Los Angeles

Le HuffPost France

time4 days ago

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Aux États-Unis, un ouvrier meurt après une descente de la police de l'immigration près de Los Angeles

ÉTATS-UNIS - L'affaire a suscité l'émotion des opposants à la politique migratoire brutale de Donald Trump. La famille de Jaime Alanis, l'ouvrier agricole qui avait été grièvement blessé lors d'une descente de la police de l'immigration (ICE), a annoncé samedi 12 juillet qu'il était décédé. D'après ses proches, l'homme de 57 ans avait été pourchassé par les agents lors d'une opération dans des fermes légales de cannabis, cette semaine près de Los Angeles. Lors de ces raids menés jeudi dernier, quelque 200 personnes avaient été arrêtées et des affrontements ont opposé agents et manifestants. La famille de Jaime Alanis avait lancé une page sur la plateforme de collecte de fonds GoFundMe, pour soutenir ses proches au Mexique. Samedi, cette page a publié une mise à jour pour annoncer que l'ouvrier, Jaime Alanis, était « décédé ». Lors de l'opération de police qui a eu lieu dans le comté de Ventura, à un peu plus d'une heure de route de Los Angeles, l'homme avait été pourchassé par les agents de l'immigration, a indiqué la famille. « Mon oncle Jaime était juste un agriculteur innocent et travailleur », a écrit un membre de sa famille sur la page de collecte de fonds. « Il a été poursuivi par des agents de la police de l'immigration, et on nous a dit qu'il était tombé de 30 pieds [9 mètres] », précise-t-il en décrivant ses blessures comme « catastrophiques ». Interrogés par NBC News, ses proches ont indiqué qu'il s'était brisé la nuque et le crâne et avait été placé sous assistance respiratoire pour que sa femme puisse faire le déplacement depuis le Mexique et le voir avant sa mort. L'administration assure que Jaime Alanis « n'était pas poursuivi » Du côté de l'administration Trump, l'ambiance est au « circulez y'a rien à voir ». L'ouvrier « n'a jamais été détenu » par les policiers, avait assuré précédemment à l'AFP Tricia McLaughlin, une porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure. Elle a affirmé que Jaime Alanis a « grimpé sur le toit d'une serre », « même s'il n'était pas poursuivi par les forces de l'ordre », avant de faire « une chute de neuf mètres ». Les policiers « ont immédiatement appelé une ambulance », a-t-elle précisé. Selon le ministère, 200 migrants sans papiers ont été arrêtés lors des descentes dans les localités de Carpinteria et Camarillo jeudi et 10 enfants ont été sauvés « d'une exploitation potentielle, du travail forcé et du trafic d'êtres humains ». La société Glass House Brands, propriétaire des fermes, a déclaré dans un communiqué n'avoir « jamais sciemment enfreint les pratiques d'embauche applicables et ne pas employer de mineurs ». Le ministère a déclaré que plus de 500 « émeutiers » avaient tenté de perturber l'opération et que quatre citoyens américains sont accusés d'avoir agressé ou résisté aux agents. Les images des médias locaux ont montré des agents de l'immigration masqués, en tenue anti-émeutes, disperser des dizaines de protestataires avec du gaz lacrymogène, et certains manifestants jeter des projectiles sur les voitures de police. Trump appelle à « arrêter les RACLURES » qui attaquent la police Sur place, Aaron Fuentes, un superviseur qui travaille pour Glass House depuis deux ans, a raconté avoir vu des dizaines de fourgons de la police de l'immigration débarquer jeudi. « Ils ont identifié les personnes pour vérifier si elles avaient des papiers ou non, puis ils les ont fait monter une par une dans les camionnettes », a-t-il expliqué. « Je n'ai pas vu toute l'opération, mais il y a eu de la violence, des mauvais traitements ». Cette descente risque de raviver les tensions, un mois après les manifestations à Los Angeles contre la politique migratoire de Donald Trump, qui ont parfois dégénéré en violences. Vendredi soir, le président américain a ordonné, sur sa plateforme Truth Social, à tout agent fédéral

Los Angeles : la maire va distribuer des cartes de crédit aux familles ciblées par les raids anti-immigration
Los Angeles : la maire va distribuer des cartes de crédit aux familles ciblées par les raids anti-immigration

Le Figaro

time5 days ago

  • Politics
  • Le Figaro

Los Angeles : la maire va distribuer des cartes de crédit aux familles ciblées par les raids anti-immigration

Karen Bass a annoncé vendredi lors d'une conférence de presse que sa ville soutiendrait ceux qui n'ont plus les moyens de sortir de chez eux et d'aller travailler, par peur d'être contrôlés et expulsés. Le geste est symbolique. Alors que le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné l'intensification des descentes de police anti-migrants à Los Angeles, et que les arrestations musclées se multiplient depuis un mois autour de la mégapole californienne, la maire de la ville Karen Bass vient d'annoncer ce vendredi vouloir apporter «une aide» financière «directe» aux personnes concernées par ces raids qu'elle juge «illégaux». Pour la démocrate, il s'agit de protéger les familles «qui craignent d'être expulsées, qui ne veulent pas quitter leur maison et qui ont besoin d'argent», relate le LA Times. Concrètement, ces dernières recevront une carte de crédit contenant «quelques centaines de dollars», d'ici à la fin de la semaine prochaine. Sans préciser quelles seront les conditions pour y prétendre. L'édile américaine a toutefois souligné que l'argent ne proviendrait pas directement des caisses de la ville, mais de partenaires philanthropiques. Les cartes seront distribuées par des groupes de défense des droits des immigrés, tels que la «Coalition for Humane Immigrant Rights of Los Angeles» (la «Coalition pour les droits des personnes immigrées de Los Angeles», en français). Publicité En outre, son cabinet a assuré que la ville serait chargée de «la coordination entre les philanthropes et les organisations» qui distribuent ces fameuses cartes. «Nous sommes fiers d'être une ville d'immigration, et dans un contexte où l'administration Trump explique vouloir intensifier son approche chaotique, je m'assure que nous déployons toutes les ressources et tous les outils disponibles dans la ville pour soutenir toutes les communautés d'immigrants», s'était déjà défendue la maire dans un communiqué publié sur son blog. Elle avait alors expliqué être prête à poursuivre ce combat devant les tribunaux. La justice se dresse contre Donald Trump «Je n'accepterai jamais ces raids illégaux et chaotiques et je continuerai à faire tout ce que je peux pour défendre les droits des habitants de Los Angeles», s'était-elle ainsi exprimée. Vendredi, Karen Bass s'est surtout félicitée de la décision prise par une juge fédérale, ordonnant à l'administration Trump de cesser les contrôles au faciès à Los Angeles. Sa décision, qui s'applique à Los Angeles et dans six autres comtés de Californie, interdit à la police de l'immigration de procéder à des arrestations sans motif valable sur la base de quatre facteurs : l'origine ethnique, le fait de parler espagnol ou anglais avec un accent étranger, le métier d'un individu ou le fait qu'il se trouve dans un lieu particulier - comme un arrêt de bus ou un magasin quelconque. Reste que la tension est toujours vive autour de Los Angeles, mégapole démocrate érigée en contre-exemple par l'administration Trump. Des milliers de soldats de la Garde nationale sont toujours déployés, les opérations anti-migrants y sont quotidiennes et le gouvernement conteste en justice son statut de «ville sanctuaire», qui limite la coopération des forces de l'ordre locales avec la police de l'immigration. Un statut qui stipule que les employés et les ressources de la ville ne peuvent pas être utilisés pour «enquêter, arrêter, retenir, transférer ou détenir toute personne» à des fins d'application des lois Trump sur l'immigration.

Arrestations de migrants à Los Angeles : la police sommée d'arrêter les contrôles au faciès
Arrestations de migrants à Los Angeles : la police sommée d'arrêter les contrôles au faciès

Le Parisien

time5 days ago

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  • Le Parisien

Arrestations de migrants à Los Angeles : la police sommée d'arrêter les contrôles au faciès

Le bras-de-fer entre l'État et la mégalopole californienne continue. Une juge fédérale a ordonné vendredi à l'administration Trump de prendre des mesures pour éviter les contrôles au faciès à Los Angeles, lors des arrestations musclées de migrants qui se multiplient depuis un mois autour de la ville. Elle donne ainsi raison à plusieurs migrants et deux citoyens américains, et aux associations qui les ont aidés à porter plainte début juillet. Ils estimaient avoir été victimes de contrôles au faciès et dénonçaient également des obstructions pour avoir accès à un avocat en détention. « Ce que le gouvernement fédéral voudrait faire croire à cette cour - malgré la montagne de preuves présentées dans cette affaire - c'est que rien de tout cela ne se produit réellement », a dénoncé la magistrate, Maame Ewusi-Mensah Frimpong. Sa décision, qui s'applique à Los Angeles et dans six autres comtés de Californie, interdit à la police de l'immigration de procéder à des arrestations sans motif valable sur la base de quatre facteurs, seuls ou combinés : l'origine ethnique, le fait de parler espagnol ou anglais avec un accent étranger, le métier d'un individu ou le fait qu'il se trouve dans un lieu particulier - comme un arrêt de bus, un lavage auto, une ferme ou un magasin de bricolage. L'intensification des descentes de la police de l'immigration dans ce genre de lieux, dans des zones connues pour être fréquentées par des latino-américains, fait polémique depuis début juin à Los Angeles. Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom , a salué une décision qui « met un terme temporaire aux violations des droits des personnes et au profilage racial par les fonctionnaires fédéraux de l'immigration. » « Le programme de Stephen Miller (l'architecte de la politique antimigrants de Donald Trump) en matière d'immigration est un programme de chaos, de cruauté et de peur. (…) Cela doit cesser maintenant », a ajouté Gavin Newsom dans son communiqué. Une grande partie de la communauté latino se sent injustement visée et des manifestations ont eu lieu le mois dernier, dégénérant parfois en violences. L'administration Trump n'a pas encore annoncé ses intentions, mais un appel de cette décision semble hautement probable. Quelques heures avant cette décision, le responsable de la politique d'expulsions massives ordonnée par Donald Trump, Tom Homan, a défendu l'usage de l'apparence physique comme critère pouvant motiver une arrestation. Les agents fédéraux « n'ont pas besoin d'un motif valable pour aborder quelqu'un, le placer brièvement en détention et l'interroger. Ils ont juste besoin d'un faisceau de circonstances », a-t-il fait valoir sur Fox News. Ces éléments peuvent être « fondés sur l'endroit » de l'interpellation, « le métier » de la personne, « son apparence physique, ses actions », a-t-il ajouté, en donnant l'exemple d'une personne qui se mettrait à courir à la vue d'agents en uniforme à la sortie d'un magasin de bricolage. Le climat continue d'être tendu autour de Los Angeles, mégapole démocrate érigée en contre-exemple par l'administration Trump. Des milliers de soldats de la Garde nationale sont toujours déployés, les opérations anti-migrants y sont quotidiennes et le gouvernement conteste en justice son statut de « ville sanctuaire », qui limite la coopération des forces de l'ordre locales avec la police de l'immigration. Vendredi, un ouvrier agricole est décédé des suites de ses blessures, après des affrontements lors d'une opération antimigrants la veille, dans une ferme de cannabis légale de cannabis du comté voisin de Ventura.

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